Femme participante au groupe de discussion, ouagadougou, burkina faso
Les processus de transition peuvent engendrer un changement transformateur durable et ouvrir la voie au renouveau démocratique et à une réinitialisation du contrat social. Cependant, ce potentiel ne sera réalisé que si de nouveaux dialogues sont explorés pour examiner en profondeur les sources de problèmes qui engendrent la division et l’aliénation. À l’exception du Soudan, tous les pays ayant connu un coup d’État ont mis en place un organe agissant en tant que conseil législatif de transition qui, dans une certaine mesure, reflétait la diversité des pays. Tous ont engagé un dialogue avec les forces sociopolitiques de leur pays respectif pour parvenir à un consensus sur la gestion de la transition. Cependant, ces différents contextes ont également connu une montée de critiques émanant des acteurs politiques et de la société civile, notamment en ce qui concerne l’inclusivité. On observe également une hostilité générale croissante entre les dirigeants de la junte et les voix de l’opposition. Maintenir la pression sur les juntes militaires et les dirigeants intérimaires, et identifier des plateformes permettant une participation significative et continue de l’ensemble des groupes représentatifs de la société, sont des domaines clés sur lesquels les partenaires doivent porter leur attention.
La mise en œuvre de mesures de justice transitionnelle est essentielle pour garantir que des processus soient élaborés pour résoudre les allégations de violations des droits humains, le cas échéant.
Identifier les étapes de progression est essentiel pour mesurer le niveau et la profondeur de l’inclusion et de l’engagement des citoyen-ne-s dans le processus de transition et dans les dialogues nationaux, tout en mettant l’accent sur des acteurs clés tels que les jeunes, les femmes, les communautés rurales, la société civile et le secteur privé.
Il est essentiel de suivre le processus à travers un dialogue continu entre la junte militaire et la communauté internationale. Cette priorité doit être aussi importante, voire plus importante,que la chronologie d’une éventuelle élection.
…il est nécessaire que davantage de jeunes de ce pays (entre 18 et 30 ans) occupent des postes de direction ?
…il est nécessaire que davantage de femmes de ce pays occupent des postes de direction ?